À PROPOS
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“Les rencontres artistiques sont toujours plus ou moins surprenantes. Même si avec le temps et la maturité, l’intuition nous mets toujours sur le chemin des bonnes personnes. Ce fut le cas avec Pascal Blua. Nous ne nous connaissions pas. C’est Microcultures qui a joué les entremetteurs sur les bons conseils de jean-Charles Dufeu qui a collaboré avec lui sur plusieurs projets discographiques.
Il aura suffi d’un premier coup téléphonique pour savoir que nous étions sur la même longueur d’onde aussi bien artistique que musicale. Ce qui est très important pour moi. Comment se rejoindre sur la création d’une pochette de disque si la musique n’est pas le lien principal ?
Pascal et moi avons plusieurs influences en commun. C’est pourquoi, à l’écoute de ces dix titres, il a tout de suite compris le propos et la sensibilité de mon album « De là ». Nous étions d’accord sur la volonté de sobriété. Car ce que j’aime dans son travail, c’est la sobriété qui est le signe d’une certaine élégance.
Il n’a pas hésité à me donner son avis quand à la première proposition que je lui avais faite et qui pour lui n’était pas à l’image de la résonance du disque qu’il s’en faisait. Et il avait vraiment vu juste. Je l’ai laissé me conduire alors que je peux être difficile à en découdre quand j’ai une idée en tête. Après quelques échanges, quand j’ai reçu sa première maquette, j’ai su qu’on tenait le bon bout. C’était brute, sobre et beau. Il avait tiré l’essence même de l’urgence de « De là ». La pochette prenait tout son sens. L’idée d’inscrire toutes les paroles à l’intérieur du digipak comme un livre, était juste parfaite et donnait à cet objet une singularité très forte, élégante.
On ne rencontre pas les gens par hasard. Pascal Blua fait partie de ces rencontres-là.”
Clarys
Décembre 2020